Une prime Covid pour les salariés de la branche de l’aide à domicile pendant la crise sanitaire
Afin de reconnaître l’engagement des professionnels salariés de la branche de l’aide à domicile, mobilisés en première ligne dans la lutte contre l’épidémie de Covid-19, une prime d’un montant moyen de 1 000 euros leur a été versée par la quasi-totalité des conseils départementaux. Sur proposition de Brigitte Bourguignon, le Premier ministre a décidé de mobiliser une aide exceptionnelle de l’État d’un montant de 80 millions d’euros en cofinancement avec les départements et le soutien de l’Assemblée des départements de France (ADF).
Des revalorisations pérennes et inédites des métiers du grand âge et de l’autonomie
Afin de valoriser les métiers du grand âge et de renforcer leur attractivité sur le long terme, des revalorisations inédites sont mises en œuvre par l’État.
En EHPAD
Les professionnels non-médicaux des EHPAD ont pu bénéficier, dans le cadre des accords du Ségur de la santé de juillet 2020, d’une revalorisation de 183 euros nets par mois ou 160 euros nets par mois pour les salariés d’EHPAD commerciaux, depuis le 1er septembre 2020.
A domicile
Suite au succès de la prime Covid accordée sur l’ensemble du territoire, l’Etat apporte une aide pérenne de 200 millions d’euros annuel pour soutenir l’action des départements en faveur des salariés de la branche de l’aide à domicile, au travers de l’agrément de l’« avenant 43 » à la convention collective. Cette mesure se concrétisera au 1er octobre 2021 par une augmentation salariale historique à hauteur moyenne de 13% à 15%.
Grâce à cette aide inédite de l’État, les départements pourront assumer la soutenabilité financière de ces augmentations. Elle concernera près de 209 000 personnels des services d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD) et des services de soins infirmiers à domicile (SSIAD).
Une feuille de route pour les gérontopôles
Inspirés du mode de fonctionnement des cancéropôles, les neuf gérontopôles implantés dans les territoires sont des centres-ressources ouverts à l’ensemble des acteurs du grand âge, afin de promouvoir la santé des personnes âgées en dynamisant la recherche.
Un cahier des charges, présenté à Brigitte Bourguignon le 15 février 2022, définit leur mission et leur feuille de route pour les années à venir. Il décrit notamment les pré-requis attendus dans le cadre de leurs activités de recherche (département dédié, présence d’un conseil scientifique…), leur lien avec les parcours de formation initiale et continue des professionnels, leur modèle économique, leur rôle de communication auprès du grand public.
Un plan national d’action pour les métiers du grand âge et de l’autonomie
Sur la base des travaux de Dominique Libault (mars 2019) et Myriam El Khomri (octobre 2019), Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l’Autonomie, en lien avec Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, ont pris l’engagement d’un plan d’actions pour les métiers du grand âge. Il se décompose en 4 axes visant à améliorer la rémunération des métiers et l’organisation du secteur, à répondre aux besoins en matière de ressources humaines, à proposer des formations mieux adaptée et à améliorer la qualité de vie au travail en s’appuyant sur des métiers plus sûrs.
Réponse aux tensions en effectifs pendant la crise sanitaire
Pour répondre aux besoins en ressources humaines des métiers du grand âge et de l’autonomie, mis sous tension pendant la crise sanitaire, une campagne de recrutement d’urgence a été mise en place à l’automne 2020 dans l’ensemble des territoires. Intitulée Un métier pour nous, elle a permis de renforcer les relations entre Pôle Emploi et les Agences Régionales de Santé (ARS) et a rencontré un vif succès. En effet, entre octobre 2020 et avril 2021, près de 19 000 offres d’emploi ont été satisfaites en EHPAD et 40 000 dans l’aide à la personne à domicile.
Brigitte Bourguignon et Brigitte Klinkert, ministre déléguée chargée de l’insertion, ont également facilité la mise à disposition d’employés des associations intermédiaires (AI) pour renforcer les effectifs des EHPAD, grâce à un soutien financier de l’État. 700 structures ont été concernées par le dispositif, avec l’aide de 60 000 salariés. Ces derniers ont permis de soulager les effectifs en tension à cause de l’épidémie de Covid-19, en réalisant des tâches comme la désinfection des locaux ou des activités de restauration.