Les personnes à risque de formes graves du Covid-19
La protection immunitaire apportée par le vaccin baisse plus rapidement dans le temps chez certaines catégories de personnes, les exposant davantage au risque de faire une forme grave de Covid-19. Ainsi, il est fortement recommandé à ces personnes de recevoir des rappels après leur primo vaccination, afin de maintenir leur immunité face au virus du Covid-19 à un niveau élevé.
Selon les recommandations de la HAS du 23 février 2023, une campagne de rappel devrait avoir à l’automne, sur le modèle de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière et ouverte aux mêmes publics, à partir de 6 mois après la dernière injection ou infection.
Dans le cadre de la campagne de rappel au printemps, du 27 avril au 16 juin 2023, une nouvelle dose de rappel est recommandée aux :
personnes âgées de 80 ans et plus ;
personnes immunodéprimées ;
résidents en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et unités de soins de longue durée (USLD) ;
personnes à très haut risque de forme grave selon chaque situation médicale individuelle et dans le cadre d’une décision partagée avec les équipes soignantes.
La dose de rappel au printemps n’est plus recommandée pour les personnes non ciblées par les recommandations de rappel décrites ci-dessus. Néanmoins, si une personne n’est pas dans la cible et souhaite recevoir un rappel, elle pourra en bénéficier gratuitement.
Pour cette dose de rappel, les vaccins bivalents ARNm, adaptés à Omicron sont recommandés en première intention, quel que soit le vaccin administré précédemment.
Pour les personnes âgées de moins de 30 ans, il est recommandé de recevoir les vaccins Comirnaty® de Pfizer-BioNTech.
En alternative aux vaccins à ARNm bivalents, pour les personnes qui ne souhaitent pas et celles qui ne peuvent pas en bénéficier (contre-indications), il est possible d’utiliser en rappel des vaccins VidPrevtyn Beta® de Sanofi et Nuvaxovid® de Novavax.
Pour toutes les personnes concernées par le rappel contre le Covid-19, un délai de 6 mois minimum depuis la dernière infection (sur la base de la date du test positif) ou injection doit être respecté.
Oui, mais le délai à respecter après l’infection au Covid-19 doit être de 6 mois minimum.
Oui. Parce que l’immunité de certaines personnes baisse avec le temps, il est fortement recommandé aux personnes concernées par le rappel de printemps de recevoir une nouvelle dose 6 mois après la dernière injection ou infection, même si l’on a déjà reçu une deuxième dose de rappel.
Il n’est pas recommandé aux personnes qui ne sont pas ciblées par la campagne de printemps de recevoir un rappel contre le Covid-19. Néanmoins, si une personne qui n’est pas dans cette cible souhaite recevoir un rappel, elle pourra en bénéficier gratuitement.
Le rappel vaccinal
Le rappel vaccinal désigne l’administration d’une nouvelle dose de vaccin après la complétude du schéma de vaccination initial (généralement en 2 doses). En stimulant le système immunitaire après un certain temps, cette injection supplémentaire permet de maintenir un bon niveau de protection face au virus.
La campagne de rappel de printemps a lieu du 27 avril au 16 juin 2023.
Une nouvelle campagne sera mise en place à l’automne, suivant les modalités de la campagne de vaccination antigrippale et pour une cible plus large.
Quoi qu’il en soit, il convient de respecter un délai de 6 mois entre deux injections ou entre une injection et une infection ou inversement.
Pour recevoir votre dose de rappel, vous pouvez prendre rendez-vous :
chez un professionnel de santé proche de chez vous (pharmacien, médecin, infirmier, sage-femme, chirurgien-dentiste),
Depuis octobre 2022, les rappels doivent être réalisés de préférence avec les nouveaux vaccins à ARN messager bivalents (Pfizer-BioNTech et Moderna). Ils doivent être administrés préférentiellement comme rappel, pour les personnes ayant déjà complété leur schéma de vaccination initial.
Depuis décembre 2022, deux nouveaux vaccins, Sanofi et Novavax, peuvent être utilisés lors de cette campagne de vaccination et offrent ainsi une alternative aux personnes réticentes ou contre-indiquées aux vaccins à ARNm. Toutefois, les vaccins à ARNm bivalents restent recommandés en première intention pour les rappels, conformément aux recommandations de la HAS.
