Concrètement, il s’agit d’une pathologie gynécologique chronique, qui se caractérise par le développement de la muqueuse interne utérine (l’endomètre) en dehors de l’utérus, colonisant parfois d’autres organes. Des fragments d’endomètre se déposent alors sur les ovaires, la vessie, le rectum, le péritoine (membrane qui recouvre les viscères) et peuvent provoquer des douleurs du bas-¬ventre et d’autres symptômes fonctionnels selon leur localisation.
L’endométriose est une pathologie encore méconnue, aux formes multiples et dont l’évolution et l’intensité varient d’une femme à l’autre. Son diagnostic, parfois difficile, est encore trop souvent tardif : 7 ans en moyenne.
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- Infographie comprendre l’endométriose et ses symptomes
Les professionnels de santé restent insuffisamment formés à sa détection et sa prise en charge. Conséquence principale : une errance thérapeutique pour les femmes atteintes, à l’origine d’une évolution silencieuse et parfois irréversible de la maladie.
En outre, il n’existe pas à ce jour de traitement curatif pour guérir de l’endométriose : les options thérapeutiques existantes – médicales et/ou chirurgicales – restent limitées à la prise en charge des douleurs et de l’infertilité.
Pour soutenir les prises en charge (parfois complexes), le déploiement de filières endométriose dans chaque région est prioritaire afin d’améliorer les diagnostics, de sensibiliser les professionnels concernés et de renforcer la qualité de l’accompagnement de leurs patientes.
Les ressources utiles
- Ameli.fr
- EndoFrance
- Endomind
- Haute autorité de santé
- Info-endométriose
- INSERM
- Santé.fr
- La stratégie nationale de lutte contre l’endométriose
- Le MOOC « Endométriose : l’affaire de tous »
- L’instruction du 12 juillet 2022 relative à l’organisation de filières dédiées à la prise en charge de l’endométriose
Source :
Direction générale de l’offre de soins (DGOS)