Qu’ils soient suivis à l’hôpital ou en clinique, en cabinet, en maison ou en centre de santé, en EHPAD, la satisfaction des patients et des résidents devra être systématiquement mesurée pour contribuer à terme à l’évaluation des structures et faire partie intégrante de leur financement.
L’implication des professionnels de santé sera également centrale dans le recensement de bonnes pratiques en la matière : c’est pourquoi un accompagnement sous forme de dispositifs d’appui et d’incitation sera mis à leur disposition.
Transverses à Ma Santé 2022, les travaux sur la qualité seront alimentés par les avancées permises grâce au numérique. Par une exploitation fine des données, celui-ci permettra l’élaboration d’indicateurs fiables qui impacteront à leur tour les autres domaines de la stratégie. En outre, la qualité doit trouver toute sa place dans la réforme du financement de la santé ou encore influer, via la prise en compte de l’expérience des patients, sur la réforme de la formation des futurs professionnels de santé.
L’exigence de la qualité et de la pertinence des soins en quelques mesures clés de Ma santé 2022
Améliorer la qualité de la prise en charge sur certains parcours – BPCO, obésité, maladie coronaire stable, Parkinson puis AVC, épilepsie… – en tenant compte de l’efficacité clinique et de l’expérience patient
Accroître la pertinence des soins, actes, examens dans le cadre de 2 parcours de santé pilotes (insuffisance cardiaque chronique et ostéoporose) en s’appuyant sur les meilleures pratiques identifiées
Etendre la mesure de la satisfaction et de l’expérience patient / résident, notamment en soins de suite et de réadaptation (SSR), en EHPAD, en hospitalisation à domicile (HAD)…
Déployer des dispositifs d’appui à la qualité
Développer l’exploitation des données disponibles pour mesurer l’évolution des pratiques