La révolution numérique que chacun appelle de ses vœux dans le domaine de la santé doit tout d’abord apporter de nouveaux services aux usagers pour qu’ils disposent de leurs données personnelles et de l’information nécessaire pour être acteurs de leur santé. C’est l’objet des futurs espaces numériques de santé. D’ici le 1er janvier 2022, chaque Français bénéficiera d’un compte personnel unique donnant accès à un portail personnalisé de services, qui a vocation à s’enrichir : dossier médical partagé, applications de santé référencées, messagerie sécurisée….
Ensuite, le numérique doit offrir un bouquet de services facilitant l’exercice des professionnels et renforçant leur coordination par des outils sécurisés, interopérables, simples d’utilisation. Cela passera également par le développement des prescriptions dématérialisées et par le renforcement de la télémédecine pour les médecins et, demain, du télésoin pour les professionnels paramédicaux.
Enfin, le numérique devra tirer tous les bénéfices de l’intelligence artificielle dans le domaine de la santé tout en garantissant, sous la responsabilité de l’Etat, un haut niveau de sécurité et de confidentialité des données personnelles. C’est le rôle dévolu à la future plateforme des données de santé (« Health data hub »), qui modernisera l’exploitation des données à des fins de recherche et d’innovation.
La révolution numérique en quelques mesures clés de Ma santé 2022
Ouvrir un espace numérique de santé à destination de chaque Français d’ici janvier 2022
Déployer pleinement la télémédecine
S’appuyer sur le numérique pour améliorer les organisations, dégager du temps médical et offrir un bouquet de services numériques aux professionnels de santé
Ouvrir l’hôpital (programme HOP’EN) et les territoires de santé (programme e-Parcours) sur le numérique
Favoriser la production et l’utilisation des données de santé
Constituer une commission de l’éthique numérique en santé
Encourager l’innovation en e-santé
Consulter la feuille de route « Accélérer le virage numérique »